Que sont les blocages ?

Dans notre vie, certains domaines sont fluides. Les choses avancent naturellement, sans trop d’effort. En revanche, d’autres aspects sont plus difficiles. Cela bloque, cela résiste, et cela demande beaucoup d’énergie.
Les blocages sont ces freins invisibles qui nous empêchent de nous épanouir dans certains aspects de notre vie. Ils résultent de blessures passées, laissées par des expériences douloureuses. Tant que ces blessures ne sont pas cicatrisées ou libérées, nos blocages persisteront.
Les blessures peuvent s’enraciner profondément en nous et provoquer des blocages :
    • Des freins conscients : Ce sont les peurs que nous connaissons, les pensées qui nous empêchent d’oser. Nous savons qu’elles sont là, mais elles nous freinent quand même. Elles nous empêchent de passer à l’action et de concrétiser nos projets de cœur, de nous exprimer librement, ou encore de créer des liens sincères. 
    • Des freins inconscients : Nous avons l’impression de faire tout ce qu’il faut, mais les choses ne se débloquent pas. Les projets stagnent, les portes restent fermées, les opportunités ne viennent pas. Et nous ne comprenons pas pourquoi. Pourtant, nos blessures influencent notre énergie, et cette énergie attire ou repousse certaines opportunités. C’est l’un des fondements spirituels de la Méthode Vibraction® : ce que nous portons en nous, consciemment ou non, détermine ce qui se présente à nous. Pour mieux comprendre comment nos blessures influencent notre énergie et notre réalité, vous pouvez consulter la section « Des schémas qui se répètent » de la page : La Méthode Vibraction®.
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Quand nous ne pouvons pas suivre nos envies à cause de ces freins invisibles, nous pourrions finir par ressentir un mal-être, un vide intérieur. Nous pourrions alors perdre l’envie, le goût de faire. Mais cet état n’est pas une fatalité. Nous pouvons en sortir.
Plus une blessure est ravivée par certains événements, plus elle risque également de nous impacter physiquement. Cela peut se traduire notamment par des douleurs, des maladies, des insomnies, etc.

La Méthode Vibraction® agit à la racine de ces blocages. Elle nous aide à nous libérer des blessures qui les ont provoqués pour retrouver un chemin plus libre et plus épanouissant.

Formation d'un blocage

Emotions réprimées et blocages

Un blocage se forme généralement après une expérience douloureuse, lorsque nous ne parvenons pas à accueillir dans notre corps l’émotion inconfortable qui nous traverse.
Les blocages peuvent ainsi naître suite à des situations marquantes et douloureuses, telles que : un accident, un décès, une agression, une humiliation, un abandon ou encore une injustice.
Nous essayons souvent de faire taire nos émotions inconfortables parce qu’elles sont trop douloureuses, parce que nous pensons qu’elles sont anormales, qu’elles seront perçues comme un signe de faiblesse, ou parce que nous ne savons tout simplement pas comment les appréhender.
Pour faire taire nos émotions inconfortables, nous avons tendance à adopter des stratégies adaptatives, telles que :
    • La compensation : Chercher à compenser la douleur ressentie par d’autres moyens.
        • Par exemple, manger de manière excessive, acheter de manière compulsive, consommer des substances, se distraire par de nombreuses sorties ou travailler de longues heures pour ne pas y penser.
    • La rationalisation : Minimiser ce qui s’est passé.
        • Par exemple, se dire « Ce n’était pas si grave ».
    • La projection : Déplacer nos sentiments et émotions sur d’autres personnes, pour apaiser temporairement la douleur en nous donnant l’impression que la source du problème est externe.
        • Par exemple, projeter une faute sur un collègue en disant qu’il n’a pas assez travaillé, pour éviter de reconnaître notre propre part de responsabilité.
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Nous pensons nous protéger, mais en réalité, cette résistance à nos émotions inconfortables peut créer de nouvelles blessures et blocages, ou renforcer ceux qui sont déjà là.
Toutes nos émotions sont légitimes. Elles sont normales, et elles ont leur place. Le but n’est pas de se forcer à aller bien, ni de lutter contre ce que nous ressentons. C’est plutôt d’apprendre à accueillir nos émotions, en les ressentant dans notre corps, sans chercher à les fuir, à les diminuer ou à les faire disparaître.
Pendant les accompagnements, nous apprenons à accueillir nos émotions inconfortables avec douceur et en toute sécurité. C’est la clé pour ne pas générer de nouvelles blessures ou blocages, et pour nous libérer définitivement de ceux qui existent déjà.
Lorsque nous n’arrivons pas à accueillir l’émotion inconfortable qui suit une expérience douloureuse, nous risquons d’associer des éléments de cette expérience à la souffrance même s’ils ne sont pas directement responsables.
Par exemple, si nous avons eu un accident de voiture et que nous n’avons pas pu accueillir nos émotions inconfortables, nous pouvons finir par associer la voiture ou le fait de conduire en lui-même à une forme de souffrance.
Cela peut aller plus loin : un lieu, une odeur, un objet présent ce jour-là peuvent aussi être associés à la souffrance. Pour éviter de revivre cette souffrance, nous évaluons inconsciemment toutes les situations qui pourraient y ressembler, même de loin.

Préparation du corps à la souffrance

Chaque fois que nous rencontrons un élément que nous avons associé à la souffrance, notre corps réagit même si rien de grave ne se passe réellement.
Nous pouvons alors être traversés par :
    • Une émotion inconfortable, plus ou moins intense,
    • Des pensées limitantes, comme « Ce n’est pas pour moi » ou « C’est trop dangereux ».
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En fait, notre corps se prépare à revivre l’expérience douloureuse avec les associations établies, même si le danger n’est pas réel. Il se met alors dans un état optimal pour minimiser les dommages.
Nous avons alors tendance à développer des stratégies adaptatives pour limiter la souffrance anticipée, telles que :
    • L’évitement : Éviter les situations qui pourraient causer de la souffrance.
      • Par exemple, éviter de parler en public si cela a été une source d’humiliation par le passé.
    • Le contrôle excessif : Chercher à tout contrôler pour limiter la souffrance attendue.
      • Par exemple, essayer de contrôler chaque aspect d’un projet pour éviter les erreurs et les critiques, en passant des heures à réviser chaque détail.
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Bien que ces stratégies aient initialement un rôle protecteur, elles finissent par nous enfermer ou nous bloquer :
    • Avec l’évitement, nous nous privons de certaines expériences par crainte de raviver une ancienne souffrance.
    • Avec le contrôle excessif, notre énergie se cristallise autour d’un sujet source d’angoisse que nous n’avons pas pu écarter, au point de nous détourner d’autres activités qui nous tiennent pourtant à cœur.

Ces stratégies masquent des blessures passées profondes qui, en fin de compte, bloquent notre épanouissement personnel.

Exemple de formation de blocage : Peur de parler en public

Formation du blocage

Imaginons une personne qui a vécu une mauvaise expérience en classe lorsqu’elle était enfant. Par exemple, elle a fait une présentation devant la classe et ses camarades l’ont ridiculisée. Elle a ressenti de la tristesse et de la honte face à cette situation.

Elle a perçu cette émotion comme une faiblesse et comme anormale. Elle l’a refoulée. Et ainsi, elle a fini par associer le fait de parler en public à la souffrance.

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Conséquences du blocage

Chaque fois que cette personne doit parler en public, elle a peur et se sent bloquée car elle s’attend inconsciemment à souffrir. Cependant, cette “prédiction” du corps basée sur son passé n’est pas la réalité.
Son corps réagit alors en produisant une sensation de lourdeur à la poitrine, mais aussi des réactions physiques telles que des palpitations, ou les mains moites. Elle peut aussi avoir des pensées limitantes comme « Je ne suis pas douée pour ça » ou « Tout le monde va se moquer de moi ». Pour ne pas avoir à ressentir de nouveau cet inconfort, elle essaye d’éviter de parler en public.
Quand elle doit nécessairement parler en public pour ses études, elle se prépare au maximum en écrivant son discours mot à mot et en le répétant plus d’une dizaine de fois, ce qui lui prend du temps.
Elle fait aussi très attention à ce que les autres pourraient penser de ce qu’elle dit.
Une telle minutie peut être le reflet d’une stratégie adaptative face à des blessures. Si la préparation engendre fatigue et inconfort, il est probable que ce soit le signe d’une stratégie pour minimiser une souffrance anticipée. En l’absence de blessures, son comportement pourrait être bien différent.
Malgré toute cette préparation, elle est angoissée pendant ses présentations. Elle peut bégayer et perdre le fil de ses pensées. Cela l’empêche de s’exprimer librement et augmente son anxiété. Chaque prise de parole en public devient de plus en plus difficile.
Sa blessure n’affecte pas seulement ses présentations dans le cadre de ses études, mais aussi ses interactions sociales. Elle a peur de s’exprimer et d’être authentique avec les autres par peur d’être humiliée et vue comme incompétente. Cela la bloque aussi dans les projets qui lui tiennent à cœur, où elle doit communiquer et interagir avec d’autres personnes.
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Une blessure, peut avoir des répercussions dans différents contextes, par les associations établies suite à l’expérience douloureuse.

Explorer les blocages sur une dimension plus subtile

Formation d'un blocage

Notre corps ne se limite pas à sa dimension physique. Il existerait des couches plus subtiles, où de nombreux phénomènes se produisent. Le corps physique est une forme d’énergie dense, mais il ferait partie d’un ensemble plus vaste, composé de différentes couches où l’énergie est plus subtile et donc invisible à l’œil nu.

Certaines expériences douloureuses que nous avons vécu ont laissé des empreintes subtiles dans notre corps. Nous les désignerons sous le terme de blessures.

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Généralement, lorsque nous vivons une expérience douloureuse sans accueillir l’émotion inconfortable qui nous traverse, une énergie subtile se forme et se bloque dans notre corps.
Cette énergie subtile conserverait des informations que nous avons perçues au cours de l’expérience douloureuse, telles que : les individus présents, les objets remarqués, le lieu, les sons, les odeurs, les sensations corporelles, ainsi que notre interprétation de la situation.
Cette énergie se ravive dès que nous rencontrons un élément ou une situation nous rappelant inconsciemment cette expérience douloureuse.
Quand elle se ravive, elle s’exprime par une émotion inconfortable, plus ou moins intense, accompagnée ou non de pensées limitantes comme « ce n’est pas pour moi », « c’est trop dangereux ». Par ailleurs, certaines informations inscrites dans cette énergie pourraient refaire surface.
Cette énergie semble alors envahir tout notre corps, nous amenant à percevoir la situation actuelle à travers le filtre de l’expérience passée, dans l’anticipation qu’elle se reproduise. 
Notre réaction face à la situation rencontrée pourrait alors sembler disproportionnée, rendant nos comportements difficiles à comprendre pour certains. C’est à ce moment-là que nous avons tendance à mettre en place inconsciemment des stratégies adaptatives afin de réduire la souffrance anticipée.

Lorsque cette énergie se ravive de manière répétée, elle finit par impacter également notre corps physique, entraînant par exemple des douleurs, ou encore des maladies.

En remettant cette énergie en mouvement et en la transmutant, nous nous libérons définitivement de la blessure. La mémoire de l’expérience reste présente, mais elle ne provoque plus de souffrance, laissant place à un profond sentiment de paix intérieure. Les blocages qu’elle provoquait n’existent plus.

Origine des blocages

Origines variées des blessures

Nos blessures ne sont pas uniquement issues de nos expériences personnelles dans cette vie. Elles peuvent également trouver leurs origines dans notre lignée familiale ou même dans nos vies antérieures.

La lignée familiale

Lors de la conception

Des blessures non cicatrisées ou libérées chez les parents se transmettent à leur bébé via les cellules reproductrices, c’est-à-dire l’ovule et le spermatozoïde. Une partie de ces blessures est elle-même héritée de leurs propres parents, et ce processus se perpétue au fil des générations.
Ce que nous percevons sur une dimension plus subtile semble peu à peu trouver des confirmations scientifiques. Des recherches en épigénétique montrent que les traumatismes peuvent laisser des marques biologiques sur les gènes, qui peuvent être transmises aux générations suivantes. Ces travaux sont notamment approfondis par Rachel Yehuda, professeure américaine de psychiatrie et de neurosciences. Pour en savoir plus sur les travaux de Rachel Yehuda, vous pouvez consulter cet article : Les traumatismes peuvent-ils se transmettre par les gènes ?

Durant la grossesse

Si une mère endure des épreuves douloureuses pendant sa grossesse et n’est pas en capacité d’accueillir les émotions inconfortables qui la traverse, ces expériences pourraient également laisser des blessures dans le corps de son bébé.

Des recherches scientifiques montrent que l’anxiété maternelle pendant la grossesse peut affecter le comportement et la santé mentale des enfants. Ces travaux sont notamment approfondis par Bea Van den Bergh, psychologue et chercheuse belge spécialisée dans l’étude de l’impact du stress prénatal sur le développement des enfants. Pour en savoir plus sur les travaux de Bea Van den Bergh, vous pouvez consulter cet article : Effets du stress prénatal sur le développement cognitif et psychoaffectif de l’enfant : une revue de la question.

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Lorsque nous nous libérons d’une blessure familiale avec la Méthode Vibraction®, nous libérons à la fois nos descendants, mais aussi nos ascendants qui en sont également porteurs.

Les vies antérieures

Nous portons les blessures non cicatrisées ou libérées de nos vies antérieures.Par exemple, une maladie de peau, comme l’eczéma, peut être déclenchée par un traumatisme vécu par nous dans une vie antérieure, tel qu’une brûlure sévère. À une certaine époque, les personnes ayant des capacités extrasensorielles étaient brûlées sur un bûcher.

Les expériences personnelles dans cette vie

Dès notre enfance, lorsque nous vivons des expériences douloureuses, et que nous ne sommes pas en capacité d’accueillir les émotions inconfortables qui nous traversent, de nouvelles blessures peuvent se former en nous et nous bloquer dans notre quotidien. Par exemple, si nous subissons un événement traumatisant, comme un accident de voiture, nous pouvons développer une peur de conduire même si nous n’avions pas cette peur auparavant.

La clé du moment présent

La Méthode Vibraction® nous permet de nous libérer de nos blessures et donc de nous libérer des blocages qui en découlent sans avoir besoin de remonter à leur origine ni de revivre l’expérience douloureuse.

💫 Cette page est un extrait des contenus que je partage dans le cadre de mes accompagnements. J’ai à cœur que les concepts soient clairs, détaillés, et fidèles à leur profondeur pour que rien d’essentiel ne se perde en route. Les PDF transmis au fil du parcours vous permettront de revenir sur les notions abordées ensemble, à votre rythme, selon vos besoins ou envies du moment. Parce que l’intégration se fait souvent par étapes, et qu’un rappel peut parfois ouvrir une nouvelle compréhension. Tout est là pour vous soutenir, en douceur et en profondeur.

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